Samedi 11 novembre 01:00
"Je l'ais vu ton sourire tu sais. C'était ma chance. Je l'attendais depuis si longtemps. Mais je n'ai pas eu ce putain de courage. Je n'y ait pas répondu. Je ne t'ai pas répondu. Pourtant j'en mourrais d'envie. Tu me manque tu sais. Et ce soir ça me fais pleurer. Peut-être la goutte qui fait déborder le vase... L'amitié est plus précieuse que l'amour, c'est pour ça que je n'arrive pas à t'oublier.
Mais tu m'a souris, regardée... Pour moi ça veut dire beaucoup (certainement trop). Tout n'est peut-être pas perdu. Retrouvera-t-on notre complicité qui me manque tant ? (si tu lisais ça tu rirais de ma naïveté et tu aurais certainement raison)
Ce soir nous sommes rentrés à pieds. Nous étions 5. Tous le monde marchait en couple sauf une : moi. Seule. Sentiment d'abandon. Je veux aimer. L'amour est trop nul ! Ca fait mal ! Surtout quand il est inexistant, quand on en a plein le coeur et personne à qui le donner.
Ce soir je m'en veux à mourrir. Il n'aurait suffit que d'un sourir, ce n'est pas compliqué pourtant. C'est si simple à fair. Mais il a fallu que je détourne le regard, toujours aussi lâche. Je te reprochait exactement ce que je suis moi-même. Classique. Putain de destin.
Je m'adresse à toi mais certainement que c'est de quelqu'un d'autre que j'ai besoin. Seulement ce quelqu'un d'autre je ne le connais pas. Et toi tu es le premier (et le dernier pour l'instant) à avoir fait attention à moi.
Quand on ne connais pas encore l'amour on a du mal a discerner la limite entre l'amour et l'amitier. Je me suis trompé et j'ai tous gâcher.
Amandine, aides-moi s'il te plait. Toi aussi tu me manque... mais c'est pas pareil... et puis je suis certaine que je ne te reverais jamais..."
Fée-Seline
