Mon frère...
Mon désespoir... mon éternel amour... mon modèle... mes rires, mes pleurs... mon déchirement...
Te retenir serait briser tes ailes... te laisser partir m'a brisé le coeur...
...oui mais te voir souffrir est pire que de te voir m'échaper, t'éloigner...
Tu as trouvé le bonheur sur ta route alors pourquoi... t'en priver... et puis de toute façon même si je voulais te retenir c'est impossible...
Tu n'es plus...à mOi
Moi le bonheur il me boude un peu mais je crois qu'il apprend à me connaitre et qu'il commence à m'aprecier...
Chaque moment que je passe avec toi est de plus en plus précieux... car ces moments sont de moins moins...nombreux.
Quand je sais que tu vas rentrer je me dis
"je vais lui faire la tête, il m'énerve à ne jamais être là"
et puis... je ne peux pas...c'est plus fort que moi je ne peux pas te faire la gueule.
Il faut croire que je t'aime...que je t'aime trop...
Pourquoi...pourquoi ma gorge se serre en écrivant ces mots ?
Pourquoi mes larmes veulent-elles couler ?
Certainement parce que...
tu me manques...
Pourtant je t'ai haïs tant de fois...me sentir abandonné par ta faute... Non ce n'était pas ta faute.
Car est-ce une faute que de grandir et de vivre sa vie ? Non
Seulement à l'age que j'avais quand tu as quitté la maison je n'étais pas prete à ça. Et puis tout est arrivé en même temps.
D'abord j'ai du te partager... ça peut faire rire mais j'en ai tellement souffère...
Tu n'étais plus MOn frère : tu étais SOn copain...
Je n'avais plus droit aux calins du soir auxquels j'étais habituée, dont j'avais besoin...et que j'apréciais tant.....
Elle...tu l'aimais tant ! Et moi...elle me volait mon frère !! Comment aurais-je pu l'aimer ?!?
Mais...tu étais heureux... alors j'ai respecté ton bonheur et j'ai fait semblant... je me suis tue...
J'ai fait semblant...j'ai fait semblant d'être heureuse, de l'adorer... pour persiffler dans son dos...
dans votre dos...
Tu l'aimais tant...Non seulement elle m'a volé mon frère mais en plus elle lui a brisé le coeur !!
Je m'en souviendrais toute ma vie tellement j'ai eu mal au coeur ce jour là... ce jour où je t'ai vu pleurer a cause d'elle... parce qu'elle avait pris ton coeur et qu'elle te l'avais piétiné !!
Comment ai-je fais pour retenir mes larmes ce jour là en te voyant si mal...en te voyant pleurer comme un enfant... je ne sais pas... je ne sais plus...
Mais les jours, les mois qui ont suivit on été des plus beaux que j'ai passé avec toi...
Je t'avais retrouvé, tu étais à nouveau mon frère, je ne te laissais jamais tomber...
Tu as remonté la pente...tu l'a oubliée...
Comble du destin, quand c'était à mon tour de souffrir d'amour, le lendemain tu n'étais plus seul...
J'avais perdu mon amour...tu as trouvé le tiens...
A croire que le destin voulais que je me débrouille seule...
Car qui m'a aidé ? Qui à été présent ?...
Personne
J'ai pleuré seule... j'ai étouffé mes cri dans mes coussin pour que personne ne m'entende...
Et toi tu n'étais pas là...normal...mais ça fait mal...
Je sais j'aurais du dire que je souffrais, que j'avais besoin de toi...
Qui aurais pu croire que je l'aimais tant, que ce n'étais pas un flirt et que j'en souffrirais si fort...
...même moi je ne l'aurais pas cru...
Pardonne moi de t'en avoir voulu...
... ... ... ...
...
Oh j'ai encore certainement tant de chose à écrire sur toi... pour toi... mais c'est si long...
Vois-tu je voulais écrire un article pour te présenter... mais je n'ai pas pu m'empècher de raconter... de raconter quoi... de raconter comme je t'aime...
Je ne l'ai écris que maintenant parce que je vais mieux en ce moment mais... j'ai quand même pleuré...
Tu vois on crois que les chagrins s'envolent, mais ils se taisent...ils sont toujours présent...
Ce soir j'ai parlé à coeur ouvert. Ce soir j'ai dit des choses qui t'ont peut-être surprise, que tu n'aurais pas soupçonnée... J'aurais pu les résumer en deux mots...
Je t'aime
...mais extérioriser ses peines (même si elles sont anciennes) ça fait du bien...
Ta Nenine
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